Digue de protection guet ndar ville saint-louis senegal
Les travaux de la digue de protection des quartiers de la Langue de Barbarie de Saint-Louis sont exécutés à plus de 58%. Révélation faite par le chargé du projet PPCS, Pape Aldiouma Cissé au cours d’un atelier de partage avec le comité de pilotage. Une réunion semestrielle présidée par le gouverneur adjoint, chargé des affaires administratives, Fatou Makhtar Fall, qui servi de cadre pour échanger sur l’état d’avancement des activités du projet
La gouvernance de Saint-Louis a abrité hier, un atelier de partage avec les autorités administratives, les différents acteurs et partenaires du projet de protection côtière de Saint-Louis (PPCS). Un projet de l’Etat du Sénégal, appuyé par l’Agence Française de Développement (AFD) consistant à ériger un mur de protection qui va s’étendre de Goxu Mbacc au quai de pêche de Guet Ndar, soit une distance de 2150 mètres.
D’un coût global de 16 millions d’euros (près de 10,5 milliards de frs Cfa ), dont les 10 millions d’euros sont en prêt et les 6 millions en subvention, le projet de protection côtière avance surement, a expliqué Aldiouma Cissé. « Les travaux qui ont démarré le 25 janvier 2021 dernier pour un délai de 18 mois, sont confiés aux entreprises Eiffage Sénégal et CSE. Après dix mois d’exécution des travaux, 1300 mètres linéaires de digue ont été réalisés, soit un état d’avancement de 58%. Un taux de réalisation qui rassure les populations fortement impactées par l’avancée de la mer mais aussi les autorités administratives et les partenaires financiers du PPCS » a déclaré le chargé du projet.
Avant de rappeler que les objectifs du PPCS sont de protéger les populations des quartiers situés sur la Langue de Barbarie des risques d’érosion côtière et de participer à l’amélioration des connaissances scientifiques sur les enjeux côtiers. Raison pour laquelle, M. Cissé a insisté auprès du comité de pilotage sur la nécessité de la communication, de la sensibilisation du suivi scientifique, de la formation, de la gestion, du suivi – évaluation et surtout des objectifs de la construction d’une digue de protection d’une linéaire de 2150 mètres en enrochements pour stopper le recul de la ligne de rivage.